Blog d'une prof pour ses élèves de FLE

domingo, 16 de noviembre de 2014

11 NOVEMBRE: LA FIN DE LA Ie GUERRE MONDIALE



14-18 : “l’Anneau de la Mémoire”, les ex-ennemis unis dans la mort pour la 1ère fois.

Très exactement, 579 606 noms sont inscrits côte à côte sur “L’Anneau de la Mémoire” proche de la nécropole. Ils sont dans l’ordre alphabétique, soit dans la plus stricte égalité.
Cent ans, c’est peu au regard des plus de dix millions de soldats tués au cours de la Première Guerre mondiale. Les commémorations du centenaire ont permis de raviver notre devoir de mémoire tout au long de l’année. La journée particulière du 11 novembre, date de la signature de l’armistice, marque la fin de ces hommages par un point d’orgue. Pour la première fois, un mémorial rassemble dans la mort les anciens ennemis, sans distinction de nationalité, d’origine ou de religion. “L’Anneau de la Mémoire”, qui a été érigé tout près de la nécropole de Notre-Dame-de-Lorette, dans le département du Pas-de-Calais, va être inauguré ce mardi par le président français, François Hollande. Le monument, conçu par l’historien Yves Le Maner et l’architecte Philippe Prost, n’a surtout pas pour but de célébrer les vainqueurs mais au contraire de souligner la souffrance commune de toutes les victimes.
Très exactement, 579 606 noms sont inscrits côte à côte sur “L’Anneau de la Mémoire” proche de la nécropole. Ils sont dans l’ordre alphabétique, soit dans la plus stricte égalité. Ce monument original, qui a un périmètre de 300 mètres et pèse 300 tonnes, est un immense bracelet constitué de 499 plaques métalliques qui reflètent la lumière. “Ce n’est pas morbide”, insiste d’ailleurs l’un de ses concepteurs, Yves Le Maner. “D’un seul regard, on a l’incarnation de la mort de masse, explique l’historien, mais on a aussi des individus qui ont existé. Tous ces gens avaient du talent, de l’intelligence perdus pour l’humanité”. Ce qui est exceptionnel, c’est que ce mémorial mêle les amis et les ennemis d’hier. En choisissant la forme d’un anneau, symbole de l’unité, l’architecte, Philippe Prost, a voulu montrer la fraternité d’aujourd’hui entre les pays qui étaient les belligérants de la Première Guerre mondiale.